Gp d'Espagne - Jerez

Pour cette seconde course de la saison, Pedrosa, régional de l'étape ne pouvait espérer meilleure position sur la grille de départ pour demain.

Rossi sera juste à côté de lui sur la 1ère ligne ainsi que Checa, très rapide depuis les essais libres.
Sur la seconde ligne on retrouve Edwards, Stoner et Hopkins.
Mauvaise qualif pour Hayden qui se retrouve sur la 4ème ligne en 11ème position. Pareil pour Capirossi qui se retrouve 15ème sur la 5ème ligne.
Pour info Pedrosa est pole en 1'39"402 et Jacques 16ème en 1'40'405. Les écarts sont vraiment minimes, ça promets une course disputée.

Départ demain à 14h00.

Je conseille à tous ceux qui savent regarder de le faire car c'est vachement plus emballant que la F1.

Bon j'aurai penser qui y'aurait eu plus d'actions mais c'était une belle course quand même.
Bon départ de Rossi qui s'empare des commandes dès le premier virage. Bonne affaire pour lui et pour Yamaha car Edwards fini 3ème derrière Pedrosa.
Si la fiabilité est au rendez-vous chez Yamaha, Rossi va être très dur à battre.

Encore une bele course se dimanche,il est décidément trop fort se doctor!!!
avec une machine moins rapide que les autres,il leurs montres ses quoi un vrai pilote

Nicky Hayden restera le dernier champion du monde d'un Grand Prix MotoGP disputé en 990cm3, grands prix dominés cinq années durant par Valentino Rossi. Une nouvelle ère débute donc avec la saison 2007 de MotoGP avec une nouvelle motorisation et une cylindrée de 800cm3. Si certains "gabarits" se disent favorables à ces nouveaux changements, d'autres devront s'adapter. Voilà donc un nouveau défit pour les pilotes comme pour les constructeurs.

Aux vues des résultats des tests inter-saison, les chronos tendent à être identiques à ceux des années passées. Certes les machines atteignent des vitesses de pointe inférieures à celles de leurs grandes soeurs, mais elles sont, du fait de leur maniabilité accrue, plus rapides dans les courbes. En plus de ce changement de fond, inité par Honda suite au tragique accident de Daijiro Kato sur le circuit de Suzuka en 2003, le plateau a eu droit à sa traditionnelle danse des transferts et accueille cette année une nouvelle équipe, Ilmor GP avec Jeremy McWilliams et Andrew Pitt au guidon. Pour sa part, Sete Giberneau a pris sa retraite.

Mais avant de parler de la nouvelle saison, revenons sur la précédente, la saison 2006 des Grands Prix MotoGP.

2006 ou les malheurs de Rossi :


afficheVignette("pic_small/G06QKAWA305.jpg","pic_big/G06QKAWA305.jpg");
[url=javascript:afficheMaxi('pic_big/G06QKAWA305.jpg')][/url]
Probablement la saison la plus haletante des cinq dernières années, le cru 2006 fut intense jusqu'à son ultime course. Nicky Hayden n'a en effet pu se voir remettre le sacre de champion du monde qu'à l'issu du dix septième Grand Prix le 29 Octobre dernier à Valencia avec seulement cinq tous petits points d'avance sur l'outsider, Valentino Rossi sur la Yamaha YZR-M1.


afficheVignette("pic_small/1029200660555PM_15.jpg","pic_big/1029200660555PM_15.jpg");
[url=javascript:afficheMaxi('pic_big/1029200660555PM_15.jpg')][/url]
Valentino Rossi "Vale", empêcheur de tourner en rond et adversaire hors-pair, a vécu une saison noire accusant jusqu'à 51 points de retard sur le leader suite à trois abandons sur problème technique (pneus, casse moteur) et divers autres éléments (chutes, blessure, erreurs). Malgré tout cela, "The Doctor" a réussi à remonter son retard de points et prendre la tête du championnat avant la dernière course en s'appropriant même la pôle position. Mais voilà, une erreur de jugement, probablement un peu de précipitation suite à un mauvais départ et une pression très forte, le reléguera après une chute à la dernière place lui faisant ainsi perdre tout espoir de porter pour la sixième fois d'affilé la couronne du champion. Les aléas font partie de la course et tournent parfois à l'avantage de l'un, parfois de l'autre et cette fois ci, réussite et régularité étaient du côté du "Kentucky Kid" et sa Honda RC211V même s'il n'a gagné que 2 Grands Prix (5 pour Rossi).


afficheVignette("pic_small/2756-capirossi.jpg","pic_big/2756-capirossi.jpg");
[url=javascript:afficheMaxi('pic_big/2756-capirossi.jpg')][/url]
N'oublions surtout pas le compatriote de Valentino Rossi, le bien nommé Loris Capirossi dont la participation cette année a été exemplaire et qui finit sur la troisième marche du podium du championnat du monde. Le carambolage monstre du Grand Prix de Catalunya fut probablement le tournant du championnat de l'écurie Ducati. Eloigné des circuits le temps de sa convalescence, "Capirex" a perdu beaucoup trop de points pour viser la première place du championnat et ce malgré un début de saison très prometteur. Il n'en reste qu'il sera, au terme de la saison, monté huit fois sur le podium dont trois fois sur la plus haute marche, obtenant ainsi les meilleurs résultats jamais obtenus par l'écurie italienne Ducati.


afficheVignette("pic_small/K072JACQ038.jpg","pic_big/K072JACQ038.jpg");
[url=javascript:afficheMaxi('pic_big/K072JACQ038.jpg')][/url]
Au delà du suspense haletant, la saison 2006 a été riche en coups d'éclats dont les "Rookies" - petits nouveaux - étaient souvent les instigateurs. Issus pour la plupart de la catégorie 250cm3, sauf Chris Vermeulen issu du championnat Superbike, Dani Pedrosa, Casey Stoner et Randy de Puniet ont "provoqué" les seniors en leur volant la vedette pour sept pôles positions et 10 podiums dont deux victoires pour Dani Pedrosa. Toutes les autres équipes ont aussi joué les troubles jeu, notamment Honda Gresini avec Marco Melandri et Toni Elias (8 podiums dont 3 victoires) mais aussi Suzuki avec John Hopkins et Chris Vermeulen (1 podium et 3 pôles position), Honda LCR avec Casey Stoner (1 podium et 1 pôle position), Kenny Roberts Jr avec Kenny Roberts Junior (2 podiums), Kawasaki avec Shinya Nakano et Randy de Puniet (1 podium).


afficheVignette("pic_small/K072KAWA004.jpg","pic_big/K072KAWA004.jpg");
[url=javascript:afficheMaxi('pic_big/K072KAWA004.jpg')][/url]
Nous l'avons remarqué l'année passée, les écarts se sont resserrés présageant d'une nouvelle saison du championnat du monde MotoGP trépidante et laissant une porte ouverte à toute spéculation !
Viennent se joindre à cette liesse générale, cet engouement de plus en plus généralisé trois pilotes français que sont Randy de Puniet, Olivier Jacque et Sylvain Guintoli. Cette année les "Bleus" seront en "Vert" Kawasaki pour les deux premiers et en "Jaune" Yamaha Dunlop pour le dernier (Lire à ce sujet l'interview de Randy de Puniet et celle d'Olivier Jacque). Que toutes ces couleurs nous fassent rêver et bonne chance à vous trois et à tous les autres.

Bonne saison à tous,

Au regard des résultats de ce début de saison de Moto GP, on aurait pu s'en douter. Voilà que maintenant, on en est certain, puisque c'est Valentino qui le dit lui-même : « Ce n'est pas une bonne règle pour notre sport. Je l'aimais bien au début, contrairement par exemple à Capirossi, mais maintenant c'est devenu très difficile, surtout sur les circuits sur lesquels nous n'avons pas fait de tests. J'espérais que les pneus ne joueraient plus un rôle aussi essentiel mais peut-être sont-ils devenus plus importants, au contraire ».

La nouvelle règle, rappelons le, impose aux pilotes de choisir, avant le début du meeting, une gamme de pneumatique contingentée à 17 roues pour l'arrière et 14 pour l'avant. Parce que Dunlop n'a pas remporté au moins deux épreuves sur les deux dernières saisons, ce manufacturier n'est pas concerné par une quelconque limitation.





Le fondement de ce changement vient d'une volonté de réduire les coûts, mais aussi de ne plus voir des pneus fabriqués durant la nuit et acheminés sur le circuit pour le Grand Prix. Une réactivité qui était l'apanage de Michelin, la marge de manœuvre étant plus réduite pour Bridgestone dont les usines sont au Japon. « Ils (Bridgestone) ont institué cette règle et en ont tiré avantage. » affirme le prodige de Tavullia.

Edwards ne dit pas autre chose lorsqu'il affirme : « En qualifications, notre moto est la meilleure du monde. Michelin avait l'habitude d'apporter des pneus magiques pour le samedi après-midi ou le dimanche pour le warm up. Nous n'avons plus cet avantage et je pense que cela handicape Michelin en ce moment ».






Reste au bibendum à se fondre dans cette nouvelle réglementation, car il y a peu de chance que les décideurs fassent machine arrière. Même si la conviction de Rossi est que « la meilleure chose serait de revenir au point de départ car, dans un championnat du monde, il y a une bataille technologique dans laquelle chacun devrait pouvoir utiliser autant de pneumatiques qu'il le souhaite ».

Reste que Rossi n'enlève cependant rien au mérite du leader actuel du championnat : « Si Stoner est actuellement en tête, c'est parce qu'il est rapide, que la Ducati est rapide et que Bridgestone est rapide. Il serait quand même en tête avec les anciennes règles ». Voilà qui est dit !